dimanche 18 octobre 2020

Et Sanary dans tout cela? 

En un résumé : I 💖 Sanary sur mer

C'est bien gentil, dans ce blog je parle d'Austin (beaucoup, découverte des USA en tant qu'expatriée et non plus vacancier), un peu de San Diego mais et Sanary sur mer dans tout cela??? Ce fut bien le titre de ce blog commence en 2010! Sanary to San Diego (de Sanary à San Diego...)

So...what happens???

Eh bien je n'ai (malheureusement) pas pu naitre à Sanary puisqu'il n'y a pas de clinique ni hôpital, mais mes parents étaient installés depuis bien longtemps déjà. J'ai été dans la magnifique (malheureusement détruite depuis pour en faire un parking payant ...) école de Port Issole, dans laquelle j'ai eu des enseignants de valeurs que je n'oublierai jamais comme notamment Mr. Alain Billy (devenu grand auteur depuis) ou la dame de salle en grande section de maternelle mais me rappellerai toujours de sa gentillesse à voir que la sieste, ce n'était déjà plus pour moi et qui m'apprit très tôt a faire les lacets de tous mes petits camarades à leurs réveils pour l'aider. Je restais à ses côté pendant que ceux-ci dormaient et je la regardais tricoter. #mesdebutdanslamediation. 

Jolie peinture achetée sur le Port de Sanary et offerte par ma gentille belle sœur. Celle-ci se trouve dans ma salle à manger. 


Puis mon élémentaire se fit dans l'école des Picotières avec ses beaux arbres dans lesquels nous jouions à "trappe trappe bisous" ou "cache cache". Quel dommage. Eux aussi furent couper pour devenir ...un parking souterrain. Décidément, ce beau patrimoine bien gaché...Ma maitresse préférée fut la regrettable Mme Scavino que j'ai eu en ce2. Quel amour de maitresse. Quelle bonté humaine. Je pense aussi à Monsieur Mialhe (désolée si j'égratigne le nom de famille oulala en plus je me souviendrais toujours qu'avec lui, les dictées, c'était coriace!). 

Puis direction au collège mais alors ma visite fut fulgurante puisque je n'y restâmes qu'en 6ieme faute d'absentéisme de certains professeurs qui fit que j'étais plus souvent a la maison qu'en cours. Quel dommage, je pouvais y aller a pied! 

J'ai vécu à Sanary où, malheureusement, j'ai dû partir pour le travail dans les Alpes Maritimes (département dans lequel j'ai été accueilli et chérie les bras ouvert alors que mon Sanary a toujours été dans mon cœur et j'y allais fréquemment les w-e voir ma famille et mes amis). Merci aux maires de Mougins et Pegomas pour m'avoir acceptée comme une des leurs pour la qualité et la rigueur de mon travail.  

Et puis voila, je suis passée de l'autre côté. De Sanary, ville ou j'ai grandi, à Sanary, ville où je vais en vacances! Je suis devenue la touriste...

Mon cadeau de Noel 2014, j'ai demande à l'artiste de renom Virginie Pauillac de me dessiner ma ville tant aimée. 

Le petit port est toujours aussi beau (je suis partie de l'église en bateau le jour de mon mariage, souvenir magique à jamais gravé dans ma mémoire). Le marché avec les mêmes commerçants que depuis mon enfance, je pense à la famille Pilato (ma soeur etait copine avec leur fille d'ailleurs) qui vend les magnifiques et délicieux poissons, ou à la dame ou j'acheté mon fromage Corse, sans oublier le monsieur du miel à la lavande, que je ramène ici. 

Vue sur le Gros Cerveau, cadeau de mariage en 2003 par notre voisin et ami, le peintre Gérard Fagard (dans mon salon aussi). 

Quelle souffrance de n'avoir pu rentrer cet été! Sanary is ...HOME. Ses ruelles piétonnes, ses jolies échoppes, j'avais la vie facile de l'expatrié qui peut rentrer en France voir sa famille et ses amis chaque été...Et puis le covid-19 est passe par là et les priorités ont changé. Comme j'aime a dire (je l'ai même sorti au BAC en 1997, ca ne me rajeunit pas ce truc: le cœur a ses raisons que la raison ne connait pas - Pascal).

xoxo Sanary, always in my heart

J'ai deux jolis cadre dans mon salon représentant Sanary au début du 20ième siècle. Achetés a la Maison Flotte il y a quelques années, je dirai 2008 ou 2009. 

Ps: arrêtez par contre de détruire les jolies bâtisses de fin du 19ième pour en faire des immeubles. Cela m'attriste et je reconnais de moins en moins mon village...

Julie